mercredi 31 août 2011

Par tous les saints !

A côté du hameau où mes parents ont une petite bicoque, du côté de Vals-les-Bains, en Ardèche, il y a une petite commune dénommée Saint-Andéol-de-Vals.


Ce qui veut signifie que dans des temps fort lointains, un homme – et probablement d'autres - se prénommait Andéol.

Andéol, c'est un bon candidat pour un prénom de nouveau-né de bobo, non ? Mes amis prénomment bien leurs enfants Anselme, Caradec, Caïn, Meriadec, Gaïus ou Narcesse. Alors, Andéol, pourquoi pas : c'est original, une jolie sonorité, et c'est un « vrai » prénom.

En fait, les communes de France en « Saint(e) » peuvent être de très bonnes sources d'inspiration pour les futurs parents qui souhaitent se démarquer : Malo, Berthevin, Aunès, Eulalie, Ode, Saëns, Nazaire, Hilaire... Lô, pourquoi pas...



Par contre...

Imaginez un bébé prénommé Tropez, Nom, Maur, Ouen ou Cloud !


Mon père me dit qu'il y a même une ville qui s'appelle Saint-Pé... ;)

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dimanche 21 août 2011

Comme un air de déjà-vu

1985 : j'ai 9 ans et une sécheresse sans précédent touche la corne de l'Afrique.

Je regarde des images insoutenables à la télévision de petits de mon âge à la silhouette trop frêle et au ventre trop rond.

Je vois mourir des nourrissons dans les bras de leur mère.

J'entends une chanson magnifique et entêtante :

"Loin du cœur et loin des yeux,
De nos villes, de nos banlieues,
L'Ethiopie meurt peu à peu,
Peu à peu..."





J’achète le 45 tours. Une quarantaine de francs, une fortune pour ma petite bourse.

Je me le passe en boucle.

"Ils n'ont jamais vu la pluie,
Ils ne savent même plus sourire,
Il n'y a même plus de larmes,
Dans leurs yeux si grands."

Je me sens impuissante. Pour la première fois de ma petite vie, je découvre une certaine horreur du Monde. De l'injustice. De l'indifférence.

Je me demande pourquoi moi je suis si "bien" née. Pourquoi moi et pas eux.

Je ne sais pas encore que plus tard, je m'engagerai dans des causes humanitaires et sociales. Notamment avec les enfants.

Mais je sais aujourd’hui que mon engagement vient probablement un peu de là. De cette famine en Ethiopie. De ces enfants qui meurent sous les caméras.

Les enfants "chanceux" qui ont survécu à 1985, devenus adultes, voient aujourd'hui mourir leurs propres enfants. 26 ans après.

Ne les oubliez pas.
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jeudi 18 août 2011

S'arrêter...

S'allonger dans un transat, dans un petit coin de nature sous la maison familiale, un bouquin à la main.

Lire quelques pages, le reposer.

Laisser son regard s'évader... Apercevoir une abeille qui butine de fleur en fleur. Un oiseau qui s'ébroue. Un nuage qui passe.

Reprendre sa lecture. L'abandonner.

Fermer les yeux.

Entendre le bruit du vent dans les feuilles. Les grillons. L'insecte qui passe près des oreilles.

Se sentir en unité avec la Nature, la Vie.

Laisser son esprit s'échapper...

... Pour une fois dans l'année, savoir s'arrêter.

Réfléchir, doucement. Faire le point, mine de rien. Et où j'en suis, dans ma vie. De quoi ai-je envie aujourd'hui. Comment avancer, à la Rentrée...

Je cours toute l'année. Je ne sais pas prendre le temps de m'arrêter. Mais chaque été, je me réserve ces quelques instants de réflexion. Comme un rituel. Qui me fait avancer. A chaque fois.

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mardi 9 août 2011

Post - it art

Cet été, des cadres dynamiques qui s'ennuyaient ont commencé à créer sur les fenêtres de leur bureau des personnages pixelisés à l'aide de post-it.


De l'autre coté de la rue, d'autres cadres qui s'ennuyaient ont été amusés par cet art nouveau et ont décidé de faire la même chose, en mieux.


Puis les cadres du premier côté de la rue ont riposté, avec des personnages de plus en plus originaux, de plus en plus sophistiqués... et même une étoile géante en faux post-it A3.


C'est alors que les cadres qui s'ennuyaient à l'autre bout du quartier ont aperçu les post-it sur les fenêtres voisines et ont à leur tour adopté ce nouveau passe-temps.


C'est comme cela qu'a commencé la compétition (amicale) des post-it, la post-it war, de fenêtre de bureau en fenêtre de bureau...

Et moi je trouve cela très rigolo !! :)

(...)

EDIT 31/08 : et même Kenzo s'y est mis !!



EDIT 2 01/09 : alors, là, je reste sans voix....


PS : récit basé sur des faits réels mais extrapolée, je ne connais pas le déroulement précis de cette histoire !
PS2 : ... une belle pub inattendue pour Nintendo...
PS3 : il y a même un site dédié à l'évènement :
www.postitwar.com
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jeudi 4 août 2011

Crème de Speculoos : 1 - Nutella : 0


Comme vous, j'adore le Nutella.

Sauf que quand je commence un pot, je le termine dans le quart d'heure qui suit. Donc j'évite d'en acheter. Peut-être 3 pots par an, guère plus.

Et puis j'ai découvert... la Crème de Speculoos !

C 'est très bon, mais après 2 cuillères à café, c'est écœurant.

Donc on reste raisonnable.

On s'arrête, rassasié, à nos 2 cuillères.

Donc j'en rachèterai.

Je grossirai, certes... Mais moins vite.
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Modes et travaux

En mars dernier, j'ai trekké avec ma soeur dans les rizières gadoueuses des montagnes du Nord-Vietnam. Nous étions accompagnées par des femmes de tribus locales.

Sur le chemin, une de ces femmes, une Mong Noire, m'a fabriqué et offert un cœur en fougère. J'ai participé à son élaboration, facile les doigts dans le nez.

Regardez comme c'est joli !


Poétique.

Éphémère, donc encore plus joli et poétique.

Pendant mes vacances au Grand-Bornand, j'ai essayé de refaire un cœur de fougère avec une variété locale. Je suis allée en forêt sélectionner une candidate bien verte (qui a dit Eva Joly ?), j'ai coupé la fougère comme il se doit, tressé les feuilloles (ah ben je ne sais plus comment ça se dit, j'invente), attaché les deux tresses avec une petite pince à cheveux pour enfants, et...


Bon, OK, résultat pas terrible.

J'ai réessayé plusieurs fois, sans succès. C'est le tressage qui pêche. Je n'arrive pas à faire quelquechose d'aussi régulier qu'au Vietnam.

Il faut se rendre à l'évidence : les fougères vietnamiennes sont différentes des nôtres…

Ou alors je ne suis vraiment pas douée...
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