On est le 1er décembre, et vous le savez : c'est la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida.
Je vous raconterai peut-être un jour comment j'ai été bénévole au milieu des années 90 pour Solidarité Sida, à une époque où le sida était encore "assez nouveau", où certaines personnes pensaient que ce n'était qu'une maladie honteuse d'homos, de toxicos ou d'africains miséreux qui l'avaient bien cherché, à une époque où d'autres pensaient que parce que je vendais des rubans rouges, j'étais forcément atteinte - voire qu'ils pouvaient être contaminés juste en respirant le même air que moi (oui, ça m'est arrivé 2-3 fois qu'ils s'écartent avec effroi dès que je disais le mot "sida", je vous jure), à une époque où il y avait aussi et heureusement un grand élan de solidarité - qui s'est perdu aujourd'hui, une époque où le sida n'était pas encore devenu banal, une "maladie chronique" aux accents presque bénins, en tous cas plus mortelle pour les Occidentaux que nous sommes et donc... plus très intéressante.
Alors voilà : le sida continue sa progression, essentiellement dans les pays du Sud chez les moins gâtés que nous, mais même chez nous, chez vous. Je sais que parfois on en a ras la capote et que dans le feu de l'action, on est prêt à prendre le risque et je n'ai aucune leçon à donner à ce sujet, mais attention, ne jouons pas trop avec le sida.
Car ce n'est pas une maladie si anodine que ça : elle change votre vie. Celle de vos proches. De vos conquêtes. Et pas en bien.
Je vous raconterai peut-être un jour comment j'ai été bénévole au milieu des années 90 pour Solidarité Sida, à une époque où le sida était encore "assez nouveau", où certaines personnes pensaient que ce n'était qu'une maladie honteuse d'homos, de toxicos ou d'africains miséreux qui l'avaient bien cherché, à une époque où d'autres pensaient que parce que je vendais des rubans rouges, j'étais forcément atteinte - voire qu'ils pouvaient être contaminés juste en respirant le même air que moi (oui, ça m'est arrivé 2-3 fois qu'ils s'écartent avec effroi dès que je disais le mot "sida", je vous jure), à une époque où il y avait aussi et heureusement un grand élan de solidarité - qui s'est perdu aujourd'hui, une époque où le sida n'était pas encore devenu banal, une "maladie chronique" aux accents presque bénins, en tous cas plus mortelle pour les Occidentaux que nous sommes et donc... plus très intéressante.
Alors voilà : le sida continue sa progression, essentiellement dans les pays du Sud chez les moins gâtés que nous, mais même chez nous, chez vous. Je sais que parfois on en a ras la capote et que dans le feu de l'action, on est prêt à prendre le risque et je n'ai aucune leçon à donner à ce sujet, mais attention, ne jouons pas trop avec le sida.
Car ce n'est pas une maladie si anodine que ça : elle change votre vie. Celle de vos proches. De vos conquêtes. Et pas en bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire