Je viens de prendre conscience d'une coïncidence assez marrante.
Il y a 4 ou 5 ans, j'ai lu "Eat, Pray, Love" d'Elisabeth Gilbert. Un best seller dont vous avez probablement entendu parlé, inspiré d'un épisode de la vie de la romancière.
Le pitch : Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.
Hier soir, j'ai vu le film adapté de ce roman-autobiographie, avec Julia Roberts.
Et là, j'ai réalisé que j'avais suivi, de manière totalement hasardeuse, un chemin pas si éloigné de celui de Liz.
Quand j'ai lu le bouquin, j'avais 30 ans, je me posais un tas de questions sur ma vie.
Quelques temps après, comme Liz, 32 ans, je me séparais de mon copain, avec lequel je vivais depuis des années, puis je perdais mon job (rien de triste, c'est juste pour vous situer).
En décembre 2008, comme Liz, je suis partie en Inde. Pas dans un ashram mais dans un pensionnat au fin fond de la campagne Indienne, dans un village d'intouchables, cette caste "inférieure" de la société Indienne. C'était juste au début de ma période de chômage, quand je ne savais pas du tout de quoi serait fait demain. J'ai vécu (presque) comme mes hôtes, en communauté, mangeant local par terre avec les doigts, me lavant avec une bassine, faisant pipi dans un trou dans des "WC" sans porte... J'ai passé 3 semaines avec ces enfants, ces femmes, ces hommes. Je n'ai pas prié, je n'ai pas médité, mais j'ai beaucoup échangé, j'ai relativisé certaines choses, et quelque part, je me suis un peu "retrouvée".
En mai 2009, comme Liz, je suis allée en Italie, avec des amis. On a mangé, on a rit, on s'est baladé, on a chanté, on n'a rien fait, en fait, on a juste profité de la vie... un vrai "dolce farniente", comme disent les Italiens dans Eat, Pray, Love.
En août 2010, comme Liz, je suis allée à Bali. Je n'y ai pas trouvé l'amour, ni la paix intérieure, mais j'ai rencontré des gens formidables (français, balinais), et une certaine sérénité. Un voyage qui m'a fait beaucoup de bien.
Hier soir, je regarde ce film... Et je me dis que c'est dingue, je suis allée dans ces 3 pays, moi aussi. Après avoir lu Eat Pray Love. Dans des circonstances proches (pas de mec, pas de boulot, qui suis-je, où vais-je, qu'ai je envie de faire de ma vie), avec des expériences quelque part assez similaires - quoique moins fortes car ce furent de courts séjours.
Est-ce que la lecture de ce bouquin m'a influencée sur le choix de ces destinations ? J'ai envie de répondre non. Mais il y a de quoi se demander...
Quoiqu'il en soit, je vous invite tous à voyager, tout près ou très loin, à faire de longs séjours, à prendre le temps de rencontrer les gens, les vrais. Ça vous fera (à n'en pas douter) vous aussi avancer .
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Il y a 4 ou 5 ans, j'ai lu "Eat, Pray, Love" d'Elisabeth Gilbert. Un best seller dont vous avez probablement entendu parlé, inspiré d'un épisode de la vie de la romancière.
Le pitch : Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.
Hier soir, j'ai vu le film adapté de ce roman-autobiographie, avec Julia Roberts.
Et là, j'ai réalisé que j'avais suivi, de manière totalement hasardeuse, un chemin pas si éloigné de celui de Liz.
Quand j'ai lu le bouquin, j'avais 30 ans, je me posais un tas de questions sur ma vie.
Quelques temps après, comme Liz, 32 ans, je me séparais de mon copain, avec lequel je vivais depuis des années, puis je perdais mon job (rien de triste, c'est juste pour vous situer).
En décembre 2008, comme Liz, je suis partie en Inde. Pas dans un ashram mais dans un pensionnat au fin fond de la campagne Indienne, dans un village d'intouchables, cette caste "inférieure" de la société Indienne. C'était juste au début de ma période de chômage, quand je ne savais pas du tout de quoi serait fait demain. J'ai vécu (presque) comme mes hôtes, en communauté, mangeant local par terre avec les doigts, me lavant avec une bassine, faisant pipi dans un trou dans des "WC" sans porte... J'ai passé 3 semaines avec ces enfants, ces femmes, ces hommes. Je n'ai pas prié, je n'ai pas médité, mais j'ai beaucoup échangé, j'ai relativisé certaines choses, et quelque part, je me suis un peu "retrouvée".
En mai 2009, comme Liz, je suis allée en Italie, avec des amis. On a mangé, on a rit, on s'est baladé, on a chanté, on n'a rien fait, en fait, on a juste profité de la vie... un vrai "dolce farniente", comme disent les Italiens dans Eat, Pray, Love.
En août 2010, comme Liz, je suis allée à Bali. Je n'y ai pas trouvé l'amour, ni la paix intérieure, mais j'ai rencontré des gens formidables (français, balinais), et une certaine sérénité. Un voyage qui m'a fait beaucoup de bien.
Hier soir, je regarde ce film... Et je me dis que c'est dingue, je suis allée dans ces 3 pays, moi aussi. Après avoir lu Eat Pray Love. Dans des circonstances proches (pas de mec, pas de boulot, qui suis-je, où vais-je, qu'ai je envie de faire de ma vie), avec des expériences quelque part assez similaires - quoique moins fortes car ce furent de courts séjours.
Est-ce que la lecture de ce bouquin m'a influencée sur le choix de ces destinations ? J'ai envie de répondre non. Mais il y a de quoi se demander...
Quoiqu'il en soit, je vous invite tous à voyager, tout près ou très loin, à faire de longs séjours, à prendre le temps de rencontrer les gens, les vrais. Ça vous fera (à n'en pas douter) vous aussi avancer .
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je te rejoins tout à fait sur les voyages. Moi aussi j'aime visiter autrement, connaitre la façon de vivre locale, rencontrer les gens.
RépondreSupprimerJ'ai été en Inde aussi l'année dernière, j'ai eu plein de super expériences, c'est vraiment un pays magique !
Jolie note dont la conclusion me plaît beaucoup... voyager et avancer, voilà deux moteurs essentiels dans la vie ! Bisou
RépondreSupprimerJolies coïncidences et un très beau récit. Tout comme the greenwasher, j'appuie ta conclusion à ceci près que l'essentiel, à mon avis, ce n'est pas le voyage au sens propre, mais le voyage au sens figuré, celui qui nous permet de dépasser nos frontières mentales, de partir à la découverte des autres... et de soi au final de compte.
RépondreSupprimer@ Marie : l'Inde, c'est spécial quand même. Moi je n'en ai pas que des bons souvenirs... La vie est difficile, les gens sont "durs", je crois que si on veut visiter ce pays sans encadrement type voyage organisé, il faut en avoir fait d'autres avant, sinon, ça peut être très très difficile. :) Mais comme j'y étais dans un cadre humanitaire, j'y ai fait de magnifiques rencontres et j'en ai des souvenirs impérissables. ♥
RépondreSupprimer@ The Greenwasher : "avancer", oui, c'est vraiment ce que je ressent après chaque voyage, chaque découverte, chaque rencontre - et je voyage beaucoup :)
@ La Manouchka : +1 pour ton commentaire, on peut aussi voyager au sens figuré !
j'aimerai tellement voyager... mais sans argent et surtout sans courage... c'est compliqué! avec en plus un mari, un petit garçon de 3ans et un autre dans le four comme bagages... c'est juste mission impossible! Ma vie n'est pas finie certes (bientôt 26ans!), mais souvent je me demande si je ne suis pas passé à côté de certaines choses!
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